Obi Mofuku (帯 喪服)
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Kuro donsu fukuro obi (帯 喪服) Obi de kimono de deuil.
Époque : années 50 à contemporain
Dimensions : 32 cm / 4 m
Poids : obi : 650 gr, obiage : 45 gr, kakae : 52 gr
Matériaux : Soie donsu (damas) pour le obi, crêpe rinzu pour le obiage, tressage de soie pour le obijime
État : Très bon état pour le obi; le kakae et le obiage; neuf pour le obijime.
Détail de la répartition des motifs
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Kuro donsu fukuro obi (rokutsu) : damas de soie noire ornée de Katabami mon (oxalis). Grand obi (30 cm / 4 m) double épaisseur, doté de motifs apparaissant sur le devant de la ceinture au moment de la mise ne place et sur les extrémités. Le fukuro est un obi qui vient tout juste après le maru obi dans le classement de formalité (jun reisou et ryaku reisou). Sur une des faces, on peut noter une absence de motif sur environ 40% du tissu. Cette section nommée dômawari est cachée lorsque l’obi est vêtu et n’est donc pas décorée. Sa largeur de 30 centimètres et sa longueur de 400/420 centimètres le place dans la catégorie des obis les plus grands.
Les obis noirs sont très connotés « mofuku », ce qui rend leur acquisition plutôt aisée car les vêtements de deuils sont facilement revendu pour des raisons de superstition (il est mal vue de garder chez soi un vêtement de deuil).
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Oridashi sen : détail du taresaki
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Cette double ligne ne fait pas partie de l’ornementation à proprement parlé, mais elle est présente pour indiquer le coté qui se place dans le dos. Cette démarcation est d’ailleurs très visible sur les obis prévus pour les nœuds dariri, où il est placé juste en dessus du kamon de l’okiya. Sur les obis plus classiques; le tare est marqué par deux coutures ou deux lignes ton sur ton dans le tissage.
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Détail des motifs katabami ( 片喰 ) du centre du obi
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Détail du katabami ( 片喰 ) du tare
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Le mon katabami (oxalis) se retrouve sous la forme de 4 occurrences sur le obi, rendant le décors de ce dernier particulièrement sobre. Sa symbolique est développée plus longuement dans l’article kurotomesode; mais en quelques mots, il s’agit d’un symbole qui fut principalement adopté au sein de la classe guerrière. En effet, outre l’aspect prolifique et curatif de la plante; son design intègre 3 lames rappelant les lames de sabre.
La répartition des kamons suggère que cette ceinture a été conçu pour être nouée en O-Taiko Musubi ( Nœud en tambour / 太鼓結び ), de manière à ce que la première paire d’oxalis apparaisse sur l’avant du obi et l’autre au centre du rectangle formé par le nœud.
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.outre la
Obiage
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Détail du obiage : chrysanthème (kiku / 菊), pivoine (botan / 牡丹 ) et miscanthus (susuki / 薄)
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Obiage : crèpe chirimen de soie noir à motif kiku (chrysanthèmes), botan (pivoines) et susuki (miscanthus). Le obiage est le foulard servant à soutenir le nœud dorsal et à cacher le coussin servant à donner de l’ampleur au nœud. Il dépasse légèrement sur le haut du obi. La façon de nouer et la proportion apparente du tissus au dessus du obi varie en fonction du statut de la femme. très visible chez les artistes ou les jeunes maikos; il se fait un peut plus discret chez les jeunes filles et très discrets chez les femmes mariées ou d’âge mûr.
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Kakae obi
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Motif nuage (kumo)
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Kakae obi : satin de soie noir doté de motifs nuages tissés ton sur ton. La particularité du kakae obi est d’être une ceinture qui se noue autour des hanches sous un autre obi. Son utilité essentiellement décorative s’approche de celle d’un puchi heko obi tout en étant plus formel. Il existe deux types de kakae obi : le premier est fait de soie fluide; l’autre (comme celui présenté en photo) est plus rigide et se compose de motifs luxueux sur une bande de tissu très étroite (environ 5 centimètres). Son musubi est un peu plus élaboré et se place dans le dos ou sur le devant. Le kakae obi se voit principalement sur le furisode d’une mariée ou d’une fillette de sept ans lors du Shichi-go-san; mais il trouve aussi son utilité dans le maintient du kimono.
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Obijime
Détail du tressage
Détail de la finition
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Le obijime (帯締め) présente des motifs de chevrons et de croisillons; tissé à la main. Il est de type kumihimo, par opposition au style kukehimo (fabriqué en tissus rembourré). Le obijime est le plus souvent assortit au obiage et il n’est pas rare de trouver les deux vendus ensembles. Les obijime noirs ne sont théoriquement porté qu’avec les tenues de deuil même si il existe une tolérance plus large comparé au obi ou au kimono si c’est utilisé par une jeune femme. Néanmoins ce genre de fantaisie est à réserver aux tenues informelles.
De manière générale, les obijime tubulaires sont considérés comme plus formels que les plats.
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Cabinet de curiosités japonaises 